Qu'est
ce qui aggrave ou incite à la rumination intérieure ?
- La profonde solitude : le sujet ne peut que se parler à lui-même, son monde est le seul qu'il connait. Il doit donc chercher à communiquer !
- Le fait de rester assis chez soi devant l'ordinateur : cette position favorise l'apparition de mots qui expriment des maux; il vaut donc mieux être en mouvement.
- La tristesse : elle engendre des retours en arrière de l'esprit vers notre passé. La pensée folle naissant d'elle.
- Les pulsions refoulées : elles détruisent le cerveau quand elles restent à l'intérieur.
- Les pressions extérieures : elles pressent le cerveau de l'individu, et le paralysent par la suite. Il doit éviter tout environnement tendu et en chercher un plus relaxant.
- Les critiques extérieures : qui aime vraiment être critiqué ? Personne. Alors on tente de ne pas les écouter ou de contredire ses affirmations dictatoriales en ouvrant sa radio intérieure à volume maximum.
- L'idéalisation: elle met l'humain dans un état de désir non assouvi, et par ce processus d'imagination, encourage la montée de pensées.
- La passivité en général : la flemmardise entraine un ralentissement de l'action, il y a alors le phénomène de compensation: la pensée prend le dessus !
- Le non-contrôle de soi : sans barrage, sans régulation interne saine, le tsunami de pensées dépasse l'être.
- L'effet boomerang de la lutte émotionnelle : plus nous désirons cacher une émotion, plus cette émotion s'accroit et donc plus nos pensées anxieuses augmentent. Pour ne pas répéter ce cinéma, concentrons-nous donc sur ce qui nous rend heureux !
- La recherche du mieux : à force de se rechercher, le sujet se referme sur lui-même et oublie totalement le monde extérieur qui pourrait lui faire s'ouvrir à lui-même.
- Culpabilité ou accusation : quand vous vous sentez coupable d'avoir commis un acte impudent, vous aurez envie de le cacher, vous allez donc ruminer pour ne pas vous faire attraper. Et en se sentant accusés, vous allez chercher des excuses, mais qui resteront dans votre cœur.
- L'écart entre la réflexion et l'action : plus il est grand, plus le symptôme de pensée délirante s'accroit. Il doit rétablir l'équilibre entre ces deux pôles.
- Sans contact physique: en effet, il est important de toucher autrui, de "s'entre-toucher" pour se sentir accepté, rassuré, conforté, aimé pour être bien en soi-même.
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