Des cristaux de magnétite sous les sourcils
Or, en 1983, le biologiste britannique R. R. Baker, de Manchester, devait découvrir que l’arcade sourcilière humaine contenait des petits cristaux de magnétite et deux biologistes américains, Gould et Kirschvink, devaient mettre en évidence l’existence de ces mêmes cristaux dans le cerveau et le cou des pigeons, dans la tête des baleines, des orques, des dauphins, sur le ventre des abeilles et de la plupart des insectes.
A l’examen au microscope électronique ces petits cristaux de magnétite apparaissent percés de 150 trous, où aboutissent autant de terminaisons nerveuses. « Si l’on connaît un peu le magnétisme minéral, on imagine sans peine, commentait le Pr Rocard, que ces terminaisons nerveuses subissent une sorte de magnétostriction, phénomène connu quoique peu étudié. Cette magnétostriction comprimerait un nerf qui enverrait alors un signal moteur : tel nous semble être le mécanisme du biomagnétisme ». Il ajoutait : « Des expériences nous ont montré que les mains des magnétiseurs ”reconnus”, ainsi que des personnes atteignant le même seuil de sensibilité, produisent les mêmes effets qu’un petit aimant. Nous en déduisons que l’organisme de ces personnes bénéficie d’un supplément de magnétite, qui serait aussi logée dans les articulations de leurs doigts, à la différence de la majorité de la population » (Les Sourciers p. 56-57).
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